Pour découvrir une activité, quoi de mieux que d’inviter les personnes intéressées à s’y initier ? Les exercices et les entraînements proposés dans le cadre du salon Marjolaine au Parc floral de Paris répondaient à cet objectif. Les visiteurs ont ainsi pu appréhender la sophrologie et sa pratique grâce aux ateliers animés par Chitlada Calvier, Delphine Robin et Manon Soupault.
Marjolaine, le salon des acteurs et des consommateurs Eco-responsables
Du 3 au 11 novembre dernier, près de 600 exposants ont investi les quelques 20.000m2 du Parc Floral de Paris.
Projections de films suivies de débats, parcours produits bios, ateliers-découvertes… durant la dizaine de jours qu’a duré l’événement, les 70.000 visiteurs présents ont eu de multiples occasions de profiter des animations proposées.
Le salon Marjolaine, le rendez-vous incontournable de tous les acteurs de l’agriculture biologique, de l’écologie, du développement durable et du bien-être au naturel.
Tandis que certains découvraient les enjeux de la permaculture ou les risques de la pollution électromagnétique, succombaient aux saveurs des produits sans lactose, ou encore observaient chèvres, moutons et lapins batifoler dans une ferme pédagogique, jeunes et moins jeunes pratiquaient quelques mouvements de relaxations dynamiques et techniques de respiration.
C’était très riche d’être en binôme pour animer et aussi pour se compléter et ouvrir ses champs du possible lors de la création des séances. La force du réseau est dans le partage d’expériences, d’expertises mais aussi de pratiques ! Chaque sophrologue s’approprie la méthode en lien avec son vécu et riche de sa transformation.
Nous avons accueilli des parents, des enfants et aussi de « grands enfants » qui ont pu réveiller leur joie intérieure par des exercices spécifiques de conscience corporelle, d’exploration de ses propres sensations et émotions pour finir par un temps de respiration consciente. Tout le monde a pu faire l’expérience du regard intérieur malgré l’exposition à la vue des visiteurs du salon ! Les participants ont exprimé à la fois de la surprise et de l’enthousiasme à pratiquer, et l’envie de poursuivre cette découverte.
Delphine Robin, sophrologue spécialisée dans la parentalité, présidente du pôle Éducation du RPNS.
Pratiquer la sophrologie avec l’Espace City’zen Paris et l’ESSA
Déployés dans le cadre des animation Slow Life animées par l’Espace City’zen Paris en partenariat avec l’ESSA, ces exercices de sophrologie appliquée ont manifestement ravi petits et grands.
4 ateliers de pratique de la sophrologie pour les néophytes
Heureux hasard ou prémonition, certains exercices proposés aux participants intégraient un temps de relaxation autour du calme et de la chaleur.
Une sophro-intégration qui ne pouvait mieux tomber au regard de l’ambiance du lieu, plus proche d’un rassemblement d’amateurs de Haka sur l’île islandaise de Flatey que d’une séance de méditation transcendantale dans le désert de Gobi.
- 3 novembre : relaxation et sophrologie pour les enfants avec Chitlada Calvier
- 4 et 6 novembre : sophrologie adultes avec Chitlada Calvier, puis Manon Soupault
- 11 novembre : atelier de sophrologie parents-enfants de 4 à 8 ans co-animé par Chitlada Calvier et Delphine Robin
Cette atmosphère fraîche et bruyante n’a cependant pas émoussé l’engouement du public. À l’instar de cette petite fille qui participait à l’atelier de sophrologie ludique® et qui s’est endormie tant elle se sentait détendue.
Happiness entretien
Chitlada Calvier et Manon Soupault, respectivement professeur et partenaire de l’Espace City’zen Paris et sophrologue et coordinatrice pédagogique à l’ESSA, ont partagé leurs expériences.
Parmi les moments émouvants, drôles, insolites… que vous avez vécus durant l’animation des ateliers, quel est celui que vous retiendrez en priorité ?
Chitlada Calvier • Le moment drôle ? Je dirais notre adaptation au froid. Il faisait vraiment froid et j’ai proposé énormément de mouvements dynamiques pour permettre à chacun d’augmenter sa température corporelle.
Je leur permettais de se réchauffer alors que moi même, j’avais les pieds gelés, j’étais frigorifiée.
C’était vraiment un dépassement de soi, limite je claquais des dents. Et en même temps je faisais paraître chaleur chaleur… bref un comble !
Manon Soupault • Moments très touchants pour moi : le témoignage des retraités. Ils se sont livrés sans peur du jugement des autres avec authenticité.
Ils ont aussi pratiqué sans peur du regard des passants, n’ayant « rien » à approuver et souhaitant s’occuper d’eux-mêmes après avoir tant donné.
Ce témoignage de leur rapport à leur corps et d’un nouveau regard possible, à travers lesquels transparait toute la richesse de leur vécu, m’a énormément touchée. Cela m’a permis de réaliser que j’adore ce public.
Un monsieur a évoqué le fait de sentir plus vivant, plus uni, plus lui même, par exemple.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes débutantes qui souhaiteraient pratiquer la sophrologie ?
Pour démarrer choisir peut-être un cours collectif, ça n’engage pas trop au niveau budget.
Faites le premier pas, osez, testez, suivez votre instinct, ressentez, vivez…
D’accord avec Chitlada ! D’abord venir découvrir la sophro, et peut-être la conquérir puis la transformer. Simplement vivre l’expérience.
L’accessibilité est aussi favorisée par le tarif sur les cours collectifs.
Vous avez permis aux visiteurs de s’initier et de découvrir la sophrologie; et vous, qu’avez-vous appris durant ce salon ?
J’ai appris l’adaptabilité, la puissance de l’intention et le pouvoir des possibles.
Partout même dans des lieux froids et bruyants, l’être humain a tout en lui pour se sentir bien, détendu et réchauffé.
Chaque séance me repositionne sur l’humilité, les gens nous apprennent tellement. Pour nous aussi, sophrologues, le calme est partout puisqu’il est d’abord en soi, et ce contexte peut être vite stressant.
Mais nous avons un devoir d’exemplarité à ce niveau là, d’incarner la posture du sophrologue et parfois cela passe juste par le fait d’accueillir, qu’on a une certaine pression pour s’en libérer dans un second temps.
Ce salon m’a particulièrement permis de développer mon adaptabilité, mais aussi de collaborer dans une belle dynamique avec Chitlada. Très enrichissant.
Pour finir, de semer une graine qui poussera peut-être par la suite (ou pas) dans la conscience des participants; cela prouve qu’un autre regard et une autre écoute sont possibles, s’ouvre alors un chemin de liberté… car la conscience accueille tout !
Auteur : Eric Eymard