? RPS et QVT : formation complète de spécialisation pour les sophrologues

Qualité de Vie au Travail, Prévention des Risques Psychosociaux, burn-out professionnel, Troubles musculo-squelettiques… à l’ESSA les enjeux du bien-être en entreprise passionnent autant qu’ils préoccupent.

Depuis plus de 5 ans, ces sujets sont d’ailleurs largement abordés sur SMILE :

• Qualité de vie au travail et Covid-19 : la sophrologie a tant à offrir à l’entreprise
• Sophrologie en entreprise : une solution contre le harcèlement au travail ?
• Exercices de sophrologie dynamique concentrative pour prévenir le mal de dos
• La sophrologie en entreprise condition du bien être au travail
• Sophrologie en entreprise : gestion du stress et renforcement de la confiance en soi
• Sophrologie en entreprise : l’humain au coeur de la réflexion

Ce n’est donc pas un hasard si l’Ecole Supérieure de Sophrologie Appliquée a développé, en collaboration avec Vimla Lamara, sophrologue et I.P.R.P, une spécialisation Entreprise dédiée aux sophrologues diplômés.

Bien-être en entreprise : Covid-19 n’arrange rien

QVT, RPS, TMS, DUER… s’agissant de la qualité de vie au travail, les acronymes fleurissent à la vitesse des dossiers qui s’empilent. Comme si quelques mystérieuses majuscules suffisaient à masquer une triste réalité toujours d’actualité.

En 2019, plus de 20 000 demandes d’assistance ont été traitées selon l’INRS.

Risques chimiques, biologiques, mécaniques, risques liés à l’organisation et aux situations de travail… difficile d’admettre qu’un métier, quel qu’il soit, puisse constituer un risque pour la santé d’un individu.

Un risque que l’apparition du coronavirus a encore diversifiée.

Nouvelles modalités d’organisation du travail, nouvelles mesures de prévention, d’hygiène et de protection en entreprise…

Télétravail, règles de distanciation, peur d’être contaminée, contraintes et appréhensions liées au port du masque… le Covid-19 a complexifié le rapport au travail et modifié l’organisation interne des entreprises.

Depuis mars dernier, c’est un nouveau paradigme de la qualité de vie au travail qui a émergé. Et de nouvelles façons de considérer et de traiter les risques psychosociaux qui doivent être inventées.

Formation sophrologique de Spécialisation Entreprise : une prise en compte multi-modale de la QVT et des RPS

La notion de qualité de vie au travail est née à l’orée des années 70 dans les pays anglo-saxons. En France, il faudra attendre les travaux du COCT (Conseil national d’orientation des Conditions de Travail) au début des années 2010 pour assister à une première avancée. Et l’accord national interprofessionnel de juin 2013 vers une politique d’amélioration de la qualité de vie au Travail et de l’égalité professionnelle pour que ces sujets soient véritablement pris en compte.

1) donner la priorité à la prévention primaire et développer la culture de prévention,
2) améliorer la qualité de vie au travail, levier de santé, de maintien en emploi des travailleurs et de performance économique et sociale de l’entreprise
Axes stratégiques formulés à partir des orientations définies par le COCT

Si avec le Document Unique, les entreprises ont pour obligation de procéder à une évaluation des risques psychosociaux, celle-ci suffit-elle ?

Une diminution de ces risques peut ne pas s’accompagner d’une amélioration de la Qualité de Vie au Travail. Et réciproquement, les actions visant à améliorer la QVT ne règlent pas mécaniquement pour autant les problèmes d’obligations légales liés aux RPS.

C’est un accident de santé qui aurait pu être grave qui m’a fait prendre conscience de l’état de stress dans lequel je vivais habituellement. J’aimais mon travail d’alors mais il générait beaucoup de pression. J’ai entrepris une reconversion avec le souhait d’utiliser mon vécu pour en faire quelque chose de positif, et notamment pour éviter aux autres d’en arriver à des situations critiques. La spécialisation de consultant en QVT a vraiment répondu à mes souhaits et m’a permis d’intervenir efficacement auprès d’entreprise en prévention des TMS et en démarche de QVT. J’ai créée Sophrodoo, qui propose aujourd’hui des formations autour de l’humain en entreprise.
Sylvie Laboureur • Sophrologue formée à la Spécialisation Entreprise de l’ESSA

Par ailleurs, les actions menées en entreprises qui relèvent des risques psychosociaux s’articulent la plupart du temps de façon pyramidale. Autrement dit, les solutions apportées sont pensées et décidées en amont par les directions, souvent sans que les salariés aient été impliqués.

En réalité, RPS et QVT sont complémentaires et indissociables d’une participation active des salariés.

La formation action proposée par l’ESSA et promue par le RPNS avec le concours de son partenaire Prévat combine les deux aspects : RPS et QVT.

Elle s’inscrit en outre dans une implication combinée de la direction et des collaborateurs.

C’est la raison pour laquelle cette spécialisation a été scindé en 2 modules complémentaires de 5 jours chacun :

Un 1er module pour les collaborateurs qui vont pouvoir réfléchir à leur activité professionnelle quotidienne autour d’exemples concrets, selon une méthodologie éprouvée d’analyse de l’activité qui permettra d’évaluer leurs perceptions à travers 3 dimensions : charge mentale, charge émotionnelle et charge physique.

Un second module destiné aux managers grâce auquel ils seront en mesure d’apporter des réponses et des solutions adaptées aux situations problématiques décrites par les collaborateurs.

Ce sont les outils de la sophrologie dans son acceptation large qui sont exploités pour aborder QVT et RPS.

Vimla Lamara, en charge de cette formation, préfère parler de techniques psycho-corporelles pour décrire la spécialisation Entreprise de l’ESSA (analyse transactionnelle, Mindfulness, sophrologie, PNL…).

Cette approche véritablement singulière permet au sophrologue stagiaire de traiter factuellement les problèmes rencontrés, dans le cadre de sessions animées directement par eux.

Elle présente aussi l’avantage de poser les jalons d’une évaluation qui s’inscrit dans la durée, pour le mieux-être des salariés et des managers.

Les grilles et l’organisation mises en place favorisant un retour récurrent de l’information du collaborateur vers le manager qui sera à même d’assurer un suivi et de prévenir les dysfonctionnements.

La question des RPS doit être prise sous l’angle collectif. Une approche individuelle est vouée à l’échec.
Dossier Evaluer en interne les risque psychosociaux • INRS • été 2020

Cette synergie ainsi orchestrée favorise un cercle vertueux et durable de la QVT.