Si la simple perspective de parler à un inconnu vous effraie, si cet entretien professionnel ou ce concours qui approche vous panique, il est fort probable que vous manquiez de confiance en vous. Le sophrologue peut vous aider.
Les troubles de l’estime de soi sont multi-factoriels
Plus d’un français sur deux serait timide. Mais dès lors que ce handicap peut être géré ou surmonté, il n’y pas lieu de s’en préoccuper.
Les conséquences incontrôlables de ce déficit de confiance en soi qui conduisent à faire parfois de nous de grands timides sont plus difficiles à vivre.
Gorge sèche, bégaiement, transpiration, rougissement, difficulté subite à réfléchir… les manifestations de la timidité ou du trac sont autant variées que désagréables.
Durables ou systématiques, elles peuvent relever d’anxiété ou de phobie sociale.
Et poser des réels soucis à celles et ceux qui en sont l’objet si l’enjeu est important : réussir un oral de concours ou un entretien d’embauche, donner un cours ou une conférence, passer son permis de conduire…
Dans leur ouvrage « La peur des autres : trac, timidité, phobie sociale », Christophe André et Patrick Légeron identifient 4 grandes familles de situations pouvant être à l’origine d’une phobie sociale :
- Accomplir une prestation ou une performance sous le regard d’autrui,
- Avoir une discussion informelle, superficielle ou approfondie,
- Se faire entendre et faire passer son point de vue,
- Accepter d’être observé dans ses gestes quotidiens.
Chaque situation est susceptible de générer une crainte spécifique : peur de perdre ses moyens, de donner une mauvaise image de soi, d’échouer, de révéler son malaise…
Un de mes amis, timide au point qu’il baisse les yeux même devant les regards des hommes, à ce point qu’il faut rassembler toute sa pauvre volonté pour entrer dans un café ou passer devant le bureau d’un théâtre, où mes contrôleurs lui paraissent investis de la majesté de Minos…
Baudelaire • Le spleen de Paris
Plusieurs causes peuvent être à l’origine d’un trouble de l’estime de soi.
L’éducation, qu’elle relève de la relation nouée dès la plus tendre enfance avec la famille proche ou de celles développées dans le cadre scolaire ou extra-scolaire, est une source importante d’estime ou de mésestime de soi.
Plus largement, les expériences qui résultent de ces relations peuvent conduire à développer des « schémas de pensée » qui entretiennent, voire accentuent le phénomène. Ces croyances « cognitivistes » contribuent par exemple à entretenir l’idée que toute forme d’échec ne peut être envisagée. Ou encore à solliciter une attention particulière des autres.
Dans les deux cas, échec vécu et crédit systématique accordé au regard négatif d’autrui, le manque de confiance en soi grandit.
L’entrainement sophrologique peut aider à retrouver l’estime de soi et la confiance en soi
Groupes de paroles, art-thérapie, psychothérapie, programmation neurolinguistique, thérapie cognito-comportementale… plusieurs pratiques sont à même d’être utilisées pour accompagner les personnes souffrant d’un manque de confiance en elles.
La sophrologie constitue un recours efficace en cas de perte d’estime de soi du fait de son approche systémique psychocorporelle et de la présence phénoménologique du sophrologue.
Elle exploite pour ce faire plusieurs leviers tels que :
- l’unité, la connaissance et la conscience de soi,
- la capacité à porter un regard valorisant sur soi et un rapport bienveillant avec soi,
- la confiance en l’avenir,
- l’aptitude à accepter et à vivre en harmonie avec ses émotions,
- l’affirmation de soi…
mais aussi et surtout, la sophrologie rend la personne autonome et actrice de son chemin existentiel.
Et ce quel que soit le contexte ou l’univers concerné.
Dans le cadre d’un sport de haut niveau,
la méthode MindUp Trainer développée par l’ESSA pour les sophrologues praticiens est conçue pour apprendre à gérer le stress associé à une compétition programmée ou optimiser ses capacités physiques et mentales pendant l’entraînement. Elle est fondée sur les techniques de Sophrologie, de Psychologie positive, de méditation, de PNL et de Communication bienveillante.
Dans le cadre des études,
à l’école, au lycée, à l’université… des techniques de respiration et de représentation (Principes d’Action positive, de Réalité objective et du Schéma corporel) pourront être privilégiées pour gérer l’appréhension due à l’imminence d’un examen ou d’un oral.
Les enjeux de performance et de productivité exigés par l’entreprise
sont de plus en plus la cause de phénomènes anxiogènes qui peuvent aller jusqu’au Burnout. Ici encore, les exercices de relaxation dynamique de 2e et 3e degré par exemple sont une des clés pour recouvrer la confiance en soi et prévenir les dérapages.
La timidité n’est pas synonyme d’infériorité. Il suffira pour s’en convaincre de citer Sarah Bernhard s’adressant à une comédienne qui se glorifiait de ne jamais avoir le trac :
Cela vous viendra avec le talent !
Auteur : Eric Eymard