Récemment, nous évoquions les règles déontologiques que se doit de respecter le sophrologue praticien vis-à-vis de son patient. Pour assurer une formation de sophrologue efficiente et en tout point conforme à la méthode d’Alfonso Caycedo, l’école non plus ne peut échapper à certaines règles.
Si vous êtes en phase active de recherche d’une formation de sophrologue, cet article devrait donc vous être utile.
Comment évaluer une formation à la sophrologie ?
Demandez-vous pour quelles raisons vous souhaitez être formé à la sophrologie ?
C’est sans aucun doute la première question à vous poser. Curiosité, hobbie, intérêt ou pratique personnelle, activité professionnelle complémentaire ou principale… les motivations qui poussent un individu à s’intéresser à la sophrologie peuvent être variées. Avant toute chose, il convient donc de s’interroger sur vos souhaits.
Par exemple, si les formations à distance (qui ne sont d’ailleurs pas reconnues par les instances officielles tel que le Syndicat National des Sophrologues Professionnels, la Société Française de Sophrologie…) sont susceptibles de convenir aux « dilettantes », elles ne sauraient être compatibles avec une intégration professionnelle et la mise en pratique de la méthode. Laquelle est indispensable pour exercer la profession de sophrologue.
Avant d’opter pour telle ou telle formation, il convient aussi de vérifier si le courant plébiscité par l’école (sophrologie caycédienne d’orientation phénoménologique, analytique, ludique, pédagogique…) correspond à vos attentes de formation professionnelle et assurera votre crédibilité auprès de votre clientèle.
La formation de l’ESSA, d’inspiration caycédienne, est dispensée dans les locaux de l’école à Vincennes, en banlieue parisienne. Les animations des séances et autres entraînements pratiques proposés dans le cadre de cette formation rendent la présence physique du stagiaire incontournable.
Intéressez-vous aux références de celles et ceux qui enseignent la sophrologie !
En France, il existe des dizaines d’écoles formant à la sophrologie. Cette offre pléthorique de formation rend le choix d’autant plus difficile que certaines d’entre elles :
- usent abondamment des plus délicats superlatifs pour qualifier leurs formations,
- n’hésitent pas à suggérer des formations plurielles pour émerger et assurer leur rentabilité (relaxologie, diététique, naturopathie…).
Reste que nombre d’écoles disparaissant presque aussi rapidement qu’elles sont nées, la longévité constitue d’ores et déjà un critère de sélection appréciable.
Les écoles spécialisées dans les formations de sophrologue disposent par ailleurs et pour la plupart de références permettant d’acter le sérieux de leur enseignement. Label qualité ISQ OPQF, inscription à la préfecture, rattachement à des organisations professionnelles (les écoles affiliées à la Société Française de Sophrologie, par exemple, respectent scrupuleusement les critères de formation définis par les Etats Généraux de la Formation en Sophrologie), parcours des formateurs(trices)… veillez à vous renseigner avant de choisir votre formation de sophrologue.
À l’ESSA, tous les formateurs(trices) sans exception sont sophrologues diplômés et praticiens. L’école, fondée en 2004 par Anne Almqvist qui a elle-même suivi l’enseignement d’Alfonso Caycedo, bénéficie par ailleurs de références attestant des qualités de sa formation (qualification OPQF, référencée par DATADOCK, membre de la SFS, organisme de formation enregistré auprès du préfet de région d’Ile de France…).
Informez-vous précisément sur la formation de sophrologue proposée !
Durée de la formation, programme, objectifs visés, coût de la formation, moyens pédagogiques mis à disposition… Plongez-vous dans le détail des cours prodigués. Si la théorie est importante, le temps accordé à l’entraînement et à la pratique sophrologique est essentiel.
Celui-ci doit impérativement privilégier les techniques de Relation Dynamiques® et intégrer obligatoirement des moments de mises en situation professionnelle, une formation à la relation d’aide et aux concepts et principes de la méthode, des évaluations, des contrôles… afin de s’assurer que le stagiaire sera bien en mesure d’appliquer ces techniques et de les proposer au sein d’une prise en charge respectueuse de la personne, de son histoire, de ses besoins.
Par ailleurs, évitez les écoles qui promettent de faire de vous un sophrologue compétent sur la base d’une formation de quelques dizaines d’heures. Bien que la législation n’impose aucun minima pour devenir sophrologue, la plupart des organisations professionnelles ayant participé aux Etats Généraux de la formation en sophrologie se sont accordées sur un minimum de 300 heures étalées sur deux années.
Le Cycle Fondamental de l’ESSA, qui mène au métier de Sophrologue Praticien, cumule 306 heures de formation sur 20 mois (hors travail personnel), en face à face avec des formateurs issus d’horizon divers : sophrologues diplômés, médecins, spécialistes de la relation d’aide…
Autre avantage : la formation comprend accompagnement et conseil d’un spécialiste dans la perspective d’une installation.
Demandez leur avis aux sophrologues ayant obtenu leur diplôme de sophrologue !
Accueil, déroulement des cours, conditions de mise en pratique des acquis théoriques, modalités d’obtention du diplôme… les témoignages d’anciens stagiaires devenus sophrologue peuvent aider au choix d’une formation.
Interrogez-les !
À l’ESSA, la remise du diplôme de sophrologue par la SFS est subordonnée à plusieurs conditions : présence à l’ensemble des cours dispensés, réussite aux examens écrits et oraux, mise en pratique dans le cadre d’un stage, remise d’un rapport de stage (Cycle Fondamental) ou d’un mémoire de fin d’étude (Cycle supérieur).
Auteur : Eric Eymard