Elles sont l’un des critères pris en compte pour l’audit et l’évaluation de nos formations de sophrologue par les organismes officiels. Elles, ce sont les enquêtes menées auprès de nos stagiaires.
Ces questionnaires conditionnent non seulement l’obtention de la norme qualité spécifique aux enseignements du Cycle Fondamental, mais ils permettent aussi à l’ESSA de s’assurer que les items étudiés soient à la hauteur des attentes et des besoins des futurs sophrologues praticiens.
L’enquête réalisée en mars dernier a permis d’aborder tous les aspect de la formation de sophrologue de l’ESSA
Durée et modalités de la formation, pédagogie, répartition entre théorie et pratique, disponibilité et implication des formateurs, moyens et outils disponibles… Il y a quelques semaines, l’ESSA a envoyé un questionnaire détaillé aux quelques 50 stagiaires de 2e année en passe d’obtenir leur titre RNCP de sophrologue.
L’occasion pour l’école fondée il y a près de 20 ans par Anne Almqvist d’appréhender les aspects positifs et les sources d’amélioration éventuelles à envisager.
Et au regard des résultats recueillis, il s’avère que les premiers devancent largement les seconds…
Formation de sophrologue praticien de l’ESSA : les points clés de l’enquête…
Avec 98% de stagiaires satisfaits ou très satisfaits de leur formation, l’ESSA peut s’enorgueillir d’avoir obtenu un plébiscite.
Un satisfecit qui ne se dément pas lorsque les différents thèmes sont passés en revue.
Durée de la formation de sophrologue
Les 2 ans (20 mois) que dure la formation conviennent à plus de 9 répondants sur 10.
Mais ils sont une majorité (62%) à déclarer avoir manqué de temps personnel pour « intégrer les fondamentaux du métier de sophrologue ».
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, il s’avère nécessaire de s’accorder ce temps-là pour étudier la théorie. Mais aussi et surtout pour pratiquer les exercices de sophrologie visant à intégrer les nombreuses techniques et à acquérir une posture professionnelle.
Impact de la crise sanitaire sur les modalités de la formation
Les restrictions gouvernementales (confinements, télétravail…) ont évidemment perturbé le déroulement habituel des cours qui ont été dispensés en distanciel lors du 1er confinement.
La nécessité de suivre certains d’entre eux en distanciel a déplu à une majorité de stagiaires (77%).
Néanmoins, ces modalités exceptionnelles ne semblent pas avoir émoussé les temps consacrés à la pratique sophrologique : près de 92% des répondants ont estimé qu’il y avait eu une « bonne répartition entre la pratique et la théorie ».
Un fort taux de satisfaction dû au fait que durant cette période particulière, les formateurs ont pris le temps d’adapter leurs cours au format distanciel. De nombreuses réunions pédagogiques ont permis à l’équipe de réfléchir et d’intégrer de nouvelles modalités pédagogiques à leur enseignement.
Enfin, à l’exception du Bloc de compétence n°2 (Animer des séances de sophrologie), les stagiaires ont estimé que le distanciel était adapté à l’acquisition des blocs 1 (Analyser une demande et concevoir un programme de sophrologie adapté) et 3 (Gérer et développer l’activité de sophrologue).
Ce résultat s’explique par la capacité d’adaptation des formateurs. Lesquels ont su maintenir le niveau élevé de transmission requis par les exigences du métier et les attentes des stagiaires dans le but d’acquérir les compétences et les connaissances attendues.
Je pense que la pratique est super importante, donc peut être faire un peu moins de théorie, surtout si les cours sont envoyés en amont.
La répartition me parait optimum par rapport au temps de formation. Si il était possible de rajouter un temps supplémentaire de pratique par visio ça serait top. Pourquoi pas un temps entre 2 eme et 1 ere année ?
La proportion varient beaucoup selon les modules, globalement je trouve cela bien équilibré, peut-être un ou deux modules avec beaucoup de théorie et moins de pratiques ont pu paraître plus longs et ardus à suivre. Cependant c’est minoritaire.
La pédagogie inversée promue à l’ESSA est jugée globalement positive
Ils sont près de 8 répondants sur 10 à trouver utile de bénéficier d’apports théoriques en amont des cours, même si certains ont pu manqué de temps pour s’en imprégner ou d’aide pour bien les assimiler.
Une tendance qui tend à démontrer l’implication des formateurs, qui ont déposé leurs cours et références sur la plateforme pédagogique.
Les stagiaires disposent par ailleurs des techniques de sophrologie pour s’entraîner. Car il ne s’agit pas tant d’assimiler les cours en amont que d’en prendre connaissance afin que le présentiel favorise l’interaction, sans prises de note et avec de nombreuses mises en application professionnelles, qui s’avèrent indispensables pour épouser la posture du futur sophrologue.
Le fait d’avoir les supports théoriques en amont permet, je trouve, de se préparer et de se rendre disponible pour les journées de formation, de créer une transition avec ses autres activités de la semaine, comme une sorte d’échauffement. Il me semble que c’est important de les avoir 15 jours en amont au moins pour avoir le temps de les lire, et de se familiariser avec la matière abordée. C’est plus compliqué quand ça n’arrive de qques jours avant, ce qui a été rare de toutes façons:-)
Cela me permet de m’imprégner du sujet, même si ce n’est qu’une lecture. Des sujets me semblaient ardus et finalement avec le cours à la suite, cela s’est éclairé plus aisément.
Les formateurs ont globalement répondu aux attentes des stagiaires
À la question « Sont-ils impliqués et ont-ils le souci de nous transmettre leurs connaissances », ils ont été plus de 91% à répondre par l’affirmative.
Un pourcentage élevé qui fait la fierté de l’école. Etre formateur demande un investissement certain, une générosité dans le partage, une écoute attentive et une volonté de transmettre.
Mais au-delà de cette volonté, les cours doivent être dynamiques et pour cela les méthodes pédagogiques se doivent d’être variées. C’est la raison pour laquelle nos formateurs réactualisent leurs connaissances, se forment… et s’investissent humainement auprès de chaque stagiaire.
Un taux élevé de satisfaction dont profite aussi la Responsable pédagogique de l’ESSA, Manon Soupault, que 100% des stagiaires trouvent disponible et « super chouette ».
Elle est unique et fantastique. Elle est bienveillante surtout et particulièrement éclairante.
Un grand merci à Manon qui dégage toujours du temps afin de nous accompagner au mieux !
Par ailleurs, les stagiaires ont pour 83% d’entre eux pu obtenir des réponses à leurs questions durant la formation.
J’ai apprécié l’engagement et la générosité des formateurs/trices dans leur partage de connaissance. J’ai été très sensible au fait que ce partage se soit fait dans une qualité de calme et d’ancrage, une qualité de présence singulière à chacun.e mais commune dans la sérénité, la bienveillance et l’ouverture. J’ai trouvé que c’était un des points très agréables de ce choix de travailler dans le domaine de la relation à soi et à l’autre: être en relation avec des personnes attentives, dans le non-jugement, à l’écoute, et calmes, ce qui n’est pas si fréquent dans d’autres domaines. C’est un vrai soulagement pour moi et une prise de conscience de valeurs partagées.
Le diplôme de sophrologue de l’ESSA c’est bien, le titre RNCP auquel il est associé c’est mieux !
Le titre ayant été renouvelé à l’été 2021, l’ESSA est à nouveau habilitée par la SFS à délivrer la certification RNCP de sophrologue praticien aux stagiaires qui valident les 3 blocs de compétences du Cycle Fondamental.
Une reconnaissance officielle dont 83% des répondants souhaitent se prévaloir.
La plateforme pédagogique de l’ESSA mériterait quelques améliorations
C’est sur dernier item que les répondants ont manifesté une relative circonspection.
Mise en place il y a un peu plus d’un an, la plateforme pédagogique de l’école n’est « fonctionnelle » que pour un peu plus d’un répondant sur 2.
Principale préoccupation des stagiaires : simplifier l’accès aux informations disponibles.
Toutes les demandes des stagiaires ont été analysées dans cette perspective. L’équipe pédagogique et l’équipe responsable de la plateforme ont travaillé récemment sur un nouvel accès à la bibliothèque des cours et des audios afin que les stagiaires puissent prochainement y accéder via leurs smartphones.
La formation de l’ESSA suffisamment efficiente pour un démarrage de l’activité de sophrologue
La grande majorité des répondants a déclaré souhaiter commencer à exercer dans les 3 à 12 mois suivant la fin de la formation.
L’ESSA n’est pas surprise de ce résultat tant la motivation, l’assiduité et la soif d’apprendre des stagiaires sont grandes. Un engouement éjouissant !
En marge de cette enquête dédiée à la formation de sophrologue de l’ESSA, le présent blog a suscité l’enthousiasme…
C’était la vocation originelle de cet espace : SMILE avait pour ambition de parler sophrologie aux sophrologues en exercice ou à celles et ceux qui envisagent de s’y former et plus largement d’informer les personnes qui s’y intéressent, en professionnel ou en amateur.
Pari en grande partie tenu pour 6 répondants sur dix 🙂
Rien à suggérer je le trouve agréable à lire, tant dans son contenu que dans sa forme.
Des articles plus souvent !
Auteur : Eric Eymard