Nous le savons : la sophrologie est une pratique psychocorporelle naturelle inventée par Alfonso Caycedo. Mais savons-nous que cette science de la conscience harmonieuse stimule le cerveau écologique qui sommeil en nous ? Qu’elle emprunte à l’écologie ses caractéristiques bienfaisantes, autant qu’elle se repaît de ses bénéfices ?
Pratique sophrologique et écologie : symbiose de l’être et de la terre…
L’un ne vas pas sans l’autre. Corps et esprit ne peuvent se passer du lien sacré et immémorial avec la terre.
Si la sophrologie peut sans nul doute se pratiquer en tous lieux, je veux croire que ses effets sont décuplés lorsqu’elle se nourrit des oboles de la planète bleue.
Il me plaît à penser que le rapport à la terre facilite l’exercice du rapport à soi, à l’autre et finalement à la terre en retour.
Un cycle indéniablement vertueux qu’il nous appartient d’encourager et de protéger.
On ne m’enlèvera pas l’idée qu’un sentier désert de Sardaigne, fréquenté par les grillons et bercé par les brises chaudes du sirocco, est bien plus propice à la méditation qu’une rame de métro aux heures de pointe.
Et pourtant. Dès lors que nous avons intégré et assimilé les principes de la sophrologie dans notre quotidien, même sans user et abuser des bénéfices d’une retraite naturelle, cette médecine douce se décline en art de vivre.
Elle se déploie en une philosophie écologique, un « green mind » dont les effets salutaires agissent sur soi, sur l’environnement et sur notre entourage.
Une sorte d’EGO-Bienveillance écologique en somme !
Alors comment s’initier au green mind ?
Prendre de la hauteur face à une situation complexe libère notre cerveau des plaintes et des ruminations toxiques et macrophages et développe un état d’esprit apaisé. Loin de la noirceur des ruminations, il est plus aisé de sourire à la vie.
Et de jouir des hormones du plaisir ainsi libérées : endorphine, ocytocine, sérotonine…
Le green mind est une source de métamorphose. Il créé une biosphère interne positive et florissante. La forme affirmative est son langage, l’optimisme est l’engrais et le moteur naturel de ses projets. Il développe la confiance, protège du stress et des tensions.
Le cerveau eco-sophrologique composte ses expériences sans en rejeter aucune. Celles-ci deviennent l’humus et l’arborescence de ses projets futurs, solides et durables, dans le respect de tous et de tout.
Le « green mind » apprend à s’économiser, à s’arrêter, à prendre le temps de vivre et de penser, de savourer, de contempler, d’aimer et de sublimer le monde. Il respecte le temps parce qu’il est dans l’instant présent.
Le cerveau éco-sophrologique regarde les choses telles qu’elles sont. Il parvient à recycler son regard inlassablement. Il offre chaque fois un angle nouveau qui confère aux relations avec les choses et les autres son caractère unique et durable.
Exit pensées et pulsions consuméristes. Adieu subterfuges caféinés ou alcoolisés.
En marchant, en jardinant, en rêvant… le cerveau éco-sophrologique s’apaise sainement. Il puise en lui ses ressources assoupies et tend enfin vers les valeurs humanistes qu’ignorent certains.
Relations profondes et pérennes contre liaisons factices et jetables. C’est une promesse de bonheur qu’on ne saurait ignorer.
Pratique sophrologique et expérimentations écologiques
Dès lors qu’il a su prendre soin de son hôte humain, le cerveau éco-sophrologique veille au bien commun. Libéré de ses pulsions négatives, maître de ses idées noires, il cherche à préserver le globe qui l’héberge en s’interrogeant sur ses bonnes conduites.
Il pense et agit en individu responsable et bienveillant.
Un processus qu’il convient de consommer sans modération !
Auteur : Anne Almqvist