Depuis sa création en 2004, l’Ecole Supérieure de Sophrologie Appliquée a formé des centaines de sophrologues. Beaucoup exerce aujourd’hui en libéral pour des publics et des besoins variés. D’autres exploitent la sophrologie comme un outil d’accompagnement complémentaire dans le cadre de leur activité de soignant, d’entraîneur sportif, de coach en entreprise…
Nous avons sollicité 4 anciens stagiaires de l’ESSA afin qu’ils témoignent de leur ressenti suite à leur formation…
Devenir sophrologue : une activité singulière ?
Dans l’univers hétéroclite de la formation, la sophrologie tient une place à part. On enseigne pas la « science de la conscience harmonieuse » comme on dispense un cours de Search Engine Optimization. Et l’apprentissage des techniques sophrologiques diffèrent sensiblement de celles permettant d’exceller dans l’utilisation des métadonnées et autres balises html.
La sophrologie est une discipline, une philosophie de vie au coeur desquelles l’humain est essentiel. Ce faisant, la relation qui se noue entre le formateur et l’apprenant et qui préfigure celle qui existera entre le sophrologue et le sophronisant, s’articule autour de dispositions telles que l’écoute bienveillante, le partage d’expériences et le respect mutuel.
L’autre, nécessairement singulier, n’est plus seulement l’élève à l’écoute béate du maître ou le pédagogue instillant mécaniquement un savoir au stagiaire. Chacun prend sa place pleine et entière d’individu. La rencontre symbiotique qui naît de ces échanges est riche d’enseignements pour le formateur autant que pour le futur sophrologue.
Si l’ESSA séduit toujours autant près de 20 ans après sa création, c’est parce qu’elle a su préserver cette approche et sa vocation d’école à taille humaine. C’est parce qu’elle a toujours privilégié la qualité de sa pédagogie au graal de la quantité de stagiaires à former.
Anne, Maria, Albane et Samuel ont été formés à la sophrologie à l’ESSA
Ces 4 anciens élèves de l’ESSA ont répondu aux questions de Smile. Leurs réponses offrent un éclairage inspirant des motivations qui furent les leurs et des bénéfices qu’il et elles ont pu tirer de leur formation.
Pour quelles raisons avoir choisi la formation au cycle fondamental de sophrologue de l’ESSA ?
J’ai pris du temps pour choisir ma formation en prenant en compte son programme et sa durée mais surtout la fréquence de ses modules. Je savais que c’était une formation à vivre et à intégrer et je ne voulais pas qu’elle soit condensée sur un laps de temps trop court.
Par ailleurs, j’ai pris soin de visiter plusieurs écoles car une amie thérapeute m’avait conseillé de « voir et ressentir les lieux de formation car il fallait mieux s’y sentir pleinement à l’aise étant donné que nous allons y passer beaucoup de temps et y vivre une formation qui peut être remuante dans notre propre développement personnel ».
C’est à l’espace Sorano que je me suis sentie le mieux car c’est un lieu vivant, culturel, créatif et familial dans lequel je me reconnais. Le temps d’échange avec Manon et Anne que j’ai pu avoir avant même de choisir de faire ma formation à l’essa on finit de me donner confiance dans la posture pédagogique de l’école.
Quels sont, de votre point de vue, les principaux points forts de la formation proposée par l’ESSA ?
Pour moi la formation étalée sur 2 ans était très importante pour les raisons évoquées dans ma réponse précédente. Mais c’est surtout le partage d’expérience de chacun des formateurs que j’ai trouvé particulièrement riche car ils ont, pour beaucoup, eu une expérience professionnelle solide des spécialités qu’ils enseignent.
Qui sont vos clients ? Pour quels types de pathologies ou besoins les accompagnez-vous ? Dans quels contextes intervenez-vous ?
J’ai décidé d’orienter pour le moment mon accompagnement (et la communication pour le lancement d’activité) autour de l’enfant et surtout des femmes atteintes d’endométriose. Pour le moment c’est cette dernière spécialité qui attire le plus de personnes dans mon cabinet.
J’ai rejoint Résendo il y a quelques mois et les professionnels rencontrés dans ce cadre, en plus de la crédibilité et de la visibilité apportée par ce réseau commence à m’attirer du monde. J’essaie donc de mettre en place des ateliers pour enfants pour la rentrée. Ce sont deux publics qui me tiennent particulièrement à cœur, auxquels j’ai envie de transmettre un nouveau regard pour mieux appréhender leurs difficultés.
Pour l’instant je ne n’envisage pas spécialement de faire de la sophrologie en entreprise même si le sujet reste envisageable à moyen terme. D’une part car je trouve que lancer une activité demande beaucoup d’énergie et que j’essaie, pour le moment, d’orienter cette énergie sans trop s’éparpiller mais je sais que ce sera un biais pour assurer des revenus plus conséquents.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisage de suivre une formation de sophrologue ?
De bien vérifier le contenu, les intervenants, la fréquence, le lieu de la formation, que la formation soit certifiante. Il faut pouvoir se sentir aligné avec les valeurs de l’école et en sécurité dans l’enseignement et le lieu de pratique.
Que vous ont apporté les formations complémentaires de spécialisation ?
Avant tout de favoriser le partage d’expérience, aller plus loin dans la pratique de la sophrologie et en avoir une vision plus globale. Si la spécialisation a été faite auprès d’autres formateurs c’est aussi d’essayer d’avoir des regards différents et d’en nourrir sa pratique.
Les spécialisations ont aussi pour moi le but d’assurer une formation continue et une remise en question régulière de sa pratique et des propositions que nous pouvons faire. Commercialement parlant c’est aussi pouvoir éventuellement se sentir légitime dans ce que l’on propose et éventuellement élargir sa clientèle.
Pour quelles raisons avoir choisi la formation au cycle fondamental de sophrologue de l’ESSA ?
J’ai choisi la formation de sophrologie au cycle fondamental de l’ESSA, car elle m’a été fortement recommandée par plusieurs personnes de confiance.
De plus, en amont de mon inscription, j’avais apprécié les contenus disponibles sur le site internet. La journée porte ouverte avec Manon a d’ailleurs confirmé mes ressentis.
D’une manière assez intuitive, je savais que j’avais trouvé la bonne école ! Je n’ai pas participé à d’autres portes ouvertes, ni mené de recherches sur les autres écoles.
C’était l’ESSA, un point c’est tout ! Plutôt audacieux avec le recul… 😊
Quels sont, de votre point de vue, les principaux points forts de la formation proposée par l’ESSA ?
Les points forts de la formation proposée par l’ESSA que j’ai particulièrement appréciés sont les mises en pratique de la sophrologie et donc le coté expérientiel et pratique.
Premièrement, pouvoir expérimenter la sophrologie sur soi-même et puis en deuxième année, pouvoir s’entrainer en groupe à travers de nombreuses mises en situations. Passer ainsi deux années à se former nous permet réellement d’intégrer les contenus et de donner du sens à l’apprentissage.
Un autre point que j’ai apprécié et dont j’ai réalisé sa valeur avec le temps est l’approche phénoménologique. C’est-à-dire que l’on laisse un espace à la personne pour se vivre, se ressentir, sans dénaturer ou induire quoi que ce soit. Cette liberté qu’on propose au sophronisant est essentielle pour qu’il expérimente et vive sa présence.
Un autre point important, est le fait d’avoir pu me former les week-end, ce qui m’a permis de mettre en place progressivement mon projet entrepreneurial et finir mon CDD en cours.
Les professeurs sont tous de qualité, bienveillants, à l’écoute et toujours disponibles.
Enfin, j’ai apprécié également le fait de pouvoir réaliser un stage, en me sentant bien soutenue et en confiance.
Qui sont vos clients ? Pour quels types de pathologies ou besoins les accompagnez-vous ? Dans quels contextes intervenez-vous ?
Mes clients sont des personnes relativement de ma catégorie d’âge.
Je les accompagne notamment autour de trois sujets principaux :
- l’anxiété et les crises d’angoisse,
- les troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie et bientôt hyperphagie),
- et l’alimentation émotionnelle.
Je travaille essentiellement en cabinet à Paris mais aussi en visio. J’ai par ailleurs eu l’opportunité cette année d’intervenir à l’étranger au sein de nombreuses entreprises tunisiennes.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisage de suivre une formation de sophrologue ?
Les conseils que je donnerais aux personnes qui souhaitent se lancer dans une formation de sophrologie sont :
- Être prêt à se transformer soi, et vivre sa vie avec une nouvelle philosophie ! C’est un cadeau immense que l’on s’offre.
- Être créatif et bon communiquant car au-delà de la pratique, on devient un entrepreneur. Il faut ainsi parfois sortir de ses zones de confort.
- Être et se rendre visible est challengeant mais c’est un élément essentiel pour lancer son activité.
Que vous a apporté cette formation complémentaire de spécialisation ?
Je me suis spécialisée dans les troubles des conduites alimentaires (TCA) et relations douloureuses à l’alimentation.
Cette spécialisation m’a été enseignée par une ancienne élève de l’ESSA, ce qui fait que l’approche phénoménologique et la posture professionnelle étaient déjà celles que j’avais apprise. Cela a été rassurant. Cette formation m’a notamment ouvert un nouveau monde, celui de la sophrothérapie. J’ai pris conscience d’autant plus de la richesse de la méthode sophrologique et de son coté thérapeutique et libérateur.
Pour quelles raisons avoir choisi la formation au cycle fondamental de sophrologue de l’ESSA ?
J’ai été très prudente avant de m’engager dans une formation. J’ai étudié le programme de plusieurs écoles, puis j’en ai visité 3 et pris encore 1 année de réflexion. Je souhaitais suivre une enseignement de qualité, avec lequel je me sente en accord.
C’est en visitant l’Essa l’année suivante que j’ai su que c’était là que je souhaitais apprendre.
La qualité des échanges, lors des journées portes ouvertes, avec la référente pédagogique, Manon Soupault, puis la directrice, Anne Almqvist, ainsi que le profil des autres candidats-visiteurs, m’ont fait percevoir la possibilité de partager 2 années de formation à cet endroit.
L’axe phénoménologique très clairement assumé et affirmé, et auquel j’étais déjà sensibilisée, m’a convaincue.
Je sentais que l’approche était pensée, profonde et dans une démarche d’authenticité dégagée d’une approche trop commerciale que l’on peut retrouver ailleurs.
L’Essa propose un cursus de 2 ans, avec un minimum de 300h, comme les états généraux de la sophrologie le préconise, et cela faisait partie de mes premiers critères. Il était clair pour moi qu’une formation psychocorporelle axée sur l’accompagnement et la relation d’aide demandait du temps et il m’était inconcevable de le faire sur moins de 2 ans.
Aujourd’hui, à l’issue de la formation il me semble en effet que c’est un minimum, bien que j’ai déjà une expérience professionnelle dans les pratiques corporelles et un long travail psychothérapeutique personnel en amont ! J’étais aussi motivée par le fait que le titre de sophrologue délivré par l’Essa était reconnu par la SFS.
L’Essa a aussi l’avantage d’être dans un lieu ouvert, dans un cadre agréable qui donne sur un jardin. Les salles de cours sont spacieuses ce qui est un plus aussi. En sophrologie les pratiques se réalisent assises ou debout, principalement, cependant pouvoir bouger sans se cogner aux tables et aux murs me parait indispensable !
Enfin ma décision s’est finalisée de manière intuitive : en sortant de l’Essa j’ai une une forte impression de libération, d’évidence et une émotion qui m’ont confirmées que j’avais trouvé le bon endroit pour moi !
Quels sont, de votre point de vue, les principaux points forts de la formation proposée par l’ESSA ?
J’ai apprécié la qualité des formateurs/trices qui sont excellent.e.s. et leurs pratiques tout particulièrement. Chaque module était une immersion, comme un voyage qui permettait d’acquérir des connaissances et de vivre une expérience de plongée dans la conscience.
Le cheminement se fait en douceur, avec beaucoup de bienveillance et de confiance et pas à pas il est possible de mesurer une évolution, un processus en mouvement. J’ai apprécié cette possibilité d’apprendre en « se laissant apprendre » aussi quelque part : non pas tout en force et en volonté, comme cela peut-être le cas dans l’imaginaire de l’éducation, mais dans l’intégration progressive des informations et expériences, dans leur accueil : c’est déjà une mise en application des principes de la sophrologie !
La disponibilité des intervenant.e.s, la qualité de leur expériences qu’elles partagent avec générosité, implication et passion est formidable.
J’ai aussi eu la chance d’être dans un groupe extra, avec des échanges forts et un soutien qui ont permis d’avancer ensemble. Enfin l’approche développée de la phénoménologie, est indéniablement un plus, étant donné que c’est un axe important de la méthode et qu’il est parfois un peu négligé dans d’autres cadres en raison d’un côté qui peut sembler complexe dans un premier temps.
Enfin Anne Almqvist, la directrice a reçu directement l’enseignement d’Alfonso Caycédo, qui est le socle de la formation.
Qui sont vos clients ? Pour quels types de pathologies ou besoins les accompagnez-vous ? Dans quels contextes intervenez-vous ?
Je travaille avec des adultes, des adolescents et des enfants, en séance individuelles et collectives.
J’interviens en cabinet, à domicile et aussi en structures de formations, hospitalière, et scolaire.
En cabinet j’accompagne des adultes qui cherchent à réguler leur stress, à vivre plus sereinement et à s’alléger de leur anxiété, des personnes qui ont des demandes relatives à l’estime d’elles-mêmes, qui souhaitent développer leur confiance, qui ont des troubles du sommeil, ou qui traversent des difficultés liées à des dépressions, douleurs physiques ou parcours de soin, par exemple…
J’accompagne aussi des artistes pour la régulation du trac et préparation à la scène. Dans ces différents cadres je travaille avec des groupes et j’associe la sophrologie à des pratiques artistiques.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisage de suivre une formation de sophrologue ?
Je conseillerai, avant toute chose, de pratiquer avec un.e sophrologue en séances individuelles et collectives pour avoir une expérience de la pratique en amont.
La « goûter » pour soi-même avant d’envisager la proposer à d’autres me semble indispensable. Cela peut paraitre évident mais il peut arriver que des personnes en recherche de reconversion, se précipitent vers des formations sans toujours bien connaitre ce dont il s’agit, poussées par des contraintes économiques ou autres, pourtant bien compréhensibles.
Il me semble pourtant que toute pratique coporelle, psycho-corporelle, et de travail sur soi, est très en lien avec un rapport au temps necessaire de maturation, de laisser être, d’intégration. Cela pour permettre une expérience profonde, de transformation, d’évolution, de déploiement, qui sera le terreau fondamental à l’accompagnement de l’autre… Cela est, selon moi, antinomique avec une approche purement mécaniste, d’acquisition d’outils et de boite à outils…
Le corps et l’être, le psychisme, sont plus subtils que ça, plus délicats et plus puissants, plus profonds… Et à mon sens on n’accompagne pas quelqu’un (et soi-même dans un premier temps) comme on répare une voiture ! Ainsi je pense que d’envisager une formation sur une durée de 2 ans est un minimum raisonnable, en présentiel, pour la majorité des modules en tous les cas.
Enfin j’inviterai chacun.e à suivre son intuition, à aller vers les rencontres, à parler de son projet à des personnes qui exercent et de poser toutes les questions nécessaires à confirmer leur choix, pour se lancer dans l’expérience, dans l’aventure:-)
Que vous ont apporté les formations complémentaires de spécialisation ?
La spécialisation enfants et adolescents était un approfondissement d’un module vu en formation. Cela m’a permis de mieux comprendre le cheminement vers ce public, et d’élargir la palette des expériences, propositions possibles àque je pourrai leur proposer. C’est riche et là aussi il me semble toujours qu’une porte s’ouvre sur un monde qui invite à en apprendre touours davantage: cela fait saisir l’importance, et le plaisir, d’être en formation continue !
En ce qui concerne le cycle supérieur, spécialité en « phénoménologie existentielle », c’est la possibilité de pratiquer les relaxations dynamiques 5 à 12 qui font partie de la méthode et de travailler sur des accompagnements liés à des situations très spécifiques comme le vieillissement, la maladie, le deuil, etc.. A chaque fois l’expérience, loin de se répéter, est une vivance nouvelle, une exploration et ouverture des possibles, un regard nouveau qui se pose sur un champs qui se dévoile plus encore…
Cela ressemble à un parcours qui n’en finit pas de continuer à être en mouvement, ce à quoi invite la sophrologie 🙂
Pour quelles raisons avoir choisi la formation au cycle fondamental de sophrologue de l’ESSA ?
Tout à fait par hasard, pour des raisons pratiques, je cherchais une école qui enseignait le week-end et qui était, géographiquement, facile d’accès. L’ESSA correspondait à ses premiers besoins basiques mais importants. j’ai visité le site internet puis j’ai eu un entretien en présentiel avec Manon Soupault à Vincennes.
Accueil chaleureux, une empathie et une écoute infinies.
Beaucoup de sujets étaient en adéquation avec mes lectures et sur différents sujets, comme Carl Rogers ou encore Elias Hull Porter ou encore Binswanger et bien sûr Alfonso Caycedo, la base étant pour moi la phénoménologie dont je ne percevais pas son rôle majeur à l’époque et qui n’est pas forcément abordée dans d’autres écoles.
L’échange fut très riche et libre, constructif et rassurant. Je savais que j’étais au bon endroit et mon choix fut sans hésitation.
Quels sont, de votre point de vue, les principaux points forts de la formation proposée par l’ESSA ?
Respect de la méthode et un large spectre d’accès à toute une culture axée sur l’humain, philosophique, psychologique et littéraire, nous laissant une liberté de penser, de choix et de perspectives infinies.
Des enseignants profondément dans l’empathie et le partage.
Des échanges libres aussi bien sur la méthode mais aussi sur nos questionnements, nos blocages et nos ressentis.
L’accès à la phénoménologie, la suspension de nos formatages, l’épochè, sans jugement et sans analyse.
Une richesse sans limite ou nous pouvons trouver nos réponses mais aussi un apprentissage à laisser des questions ouvertes, questions qui sont souvent les réponses que nous découvrons dans notre expérience empirique.
Une liberté d’être, de ressentir, de percevoir, d’interroger, de découvrir et d’explorer, notre corporalité, notre humanité, notre conscience, notre changement, notre transformation. Cela est fondamentalement inscrit dans les principes et les lois de la sophrologie.
Qui sont vos clients ? Pour quels types de pathologies ou besoins les accompagnez-vous ? Dans quels contextes intervenez-vous ?
J’interviens en centre hospitalier en gérontologie, unité de soins longue durée, unité d’hébergement renforcé et sur la plateforme répit Alzheimer. J’interviens dans des unités du grand âge avec des résidents qui présentent toutes la pathologies, Alzheimer et démences apparentées, BPCO (Bronchopneumopathies Chroniques Obstructives), hémiplégies par suite d’accident vasculaire cérébral ou bien des chutes et autres.
Les besoins sont très différents et l’adaptabilité doit être sans mesure, par-exemple les résidents sont souvent allongés. Les interventions sont souvent sur le lâcher prise, l’ancrage, le centrage et avant toute chose la respiration.
En janvier je commence des séances en groupe pour les aidants des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pour la plateforme de répit.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui envisage de suivre une formation de sophrologue ?
S’ouvrir à soi, accepter le changement. C’est un changement fondamental intérieur et extérieur, une relation différente à soi et au monde, un nouveau regard.
S’ouvrir au monde, être curieux, profiter pleinement des enseignements, des lectures proposées et accepter tous les questionnements qui se présenteront.
Partager, échanger et accepter les moments peut-être difficiles pendant la formation, les vivre pleinement comme les moments heureux.
Découvrir ses capacités, ne pas se juger et développer la confiance en soi.
Apprendre et vivre la méthode, la sophrologie. Ne pas hésiter à se faire accompagner, supporter par les membres du groupe et des professeurs. C’est une modification complète du soi et devenir Je suis.
Toujours s’appuyer sur les fondamentaux, les principes et les lois de la sophrologie.
S’accorder et s’organiser du temps pour lire, étudier et faire des séances.
S’autoriser une discipline qui vous permettra de progresser en permanence.
Que vous ont apporté les formations complémentaires de spécialisation ?
Les spécialisations sont nécessaires, elles enrichissent nos champs de compétences, notre périmètre d’intervention et répondent à des interrogations vécues dans le métier de sophrologue.
Elles permettent aussi de rencontrer d’autres sophrologues et d’échanger. Elles sont un moyen de développement, de réflexion, d’analyse, une recherche commune avec le groupe et le maître de formation, ce sont des moments sublimes à vivre. C’est un enseignement entre sophrologues, Cela révèle une dimension de l’apprentissage qui est sublimement élargie.
Les deux spécialisations effectuées m’ont permis de découvrir des possibilités accrues ou différentes ou bien encore nouvelles pour les séances que je fais à l’hôpital. Ces deux spécialisations effectuées m’ont permis de m’adapter au plus près des besoins des résidents, de modifier des pratiques en restant dans la méthode, d’adopter une posture et une conscience de celle-ci encore plus approfondie. Enrichissement de mes valeurs existentielles.
Auteur : Eric Eymard